Dans un environnement peu propice à l'art urbain, un petit village du sud de l'Espagne, Manu Muñoz a commencé à réaliser ses premières peintures murales et graffitis en 1990. Trois ans plus tard, une proposition de participation à une exposition caritative l'a amené à réaliser ses premières œuvres sur toile dans un style plus formel.

Depuis, son travail décrit une ligne en dehors des diktats ou des tendances artistiques, une œuvre sans complexité, personnelle et pure, décrite dans des compositions éclectiques ou des mélanges de concepts contradictoires créant des images qui pourraient bien être le théâtre d'émotions plus primitives ou un terrain propice à la culture de nouvelles idées.

Son travail a subi divers changements, tant au niveau des concepts que des techniques, qui ne concernent pas l'artiste, qui défend l'exercice créatif comme un acte de liberté et d'engagement dans le changement du temps, également lié à l'expérience personnelle individuelle, à une interaction constante avec le monde.

La nature en tant qu'élément clé, point de départ ou objectif final est au centre actuel de son travail, la recréation de l'universel et de l'intemporel composé d'éléments réels utilisés comme de simples formes dénuées de sens. De l'ordre à partir du chaos ou vice versa. Aucune contrainte, car tout est imprévisible et changeant.

Après 30 ans de carrière, au cours desquels ses œuvres ont été présentées dans des galeries et des foires en Europe, en Amérique et en Asie, Manu Muñoz continue de travailler sans relâche et de s'immerger dans ce que l'artiste appelle « un apprentissage sans fin » : expérimenter, rechercher de nouveaux langages qui enrichissent son travail et élargissent ainsi le discours de son travail dans des territoires à découvrir.

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