Gregory Watin, originaire de France, est reconnu internationalement pour ses
style « urbain » unique. Son travail a fait l'objet de nombreuses expositions en Europe et aux États-Unis au cours des 15 dernières années.
Il prend une photo qu'il utilise comme croquis. Il s'imprègne de tout ce qui donne de la force à ces paysages urbains, il regarde ces structures marquées par le temps et rassemble tous ces éléments afin de construire une atmosphère, un univers autour de ces lieux. Dans ses œuvres, il essaie de les faire siennes en leur donnant un second souffle. C'est pourquoi il utilise des couleurs vives. Il incruste divers éléments de la nature, bois, carton, papiers, plexiglas,...
Il y a également une notion d'urgence dans son travail, celle de saisir une idée avant qu'elle ne s'échappe, de mettre sur la toile le geste instantané, les collages instantanés, l'envie instantanée. Il a créé sa poésie contemporaine à partir de matériaux quotidiens, de la ville, des gens. Cette urbanité faite de tout n'est ni triste ni vouée à l'échec, si on la regarde de près, elle est également colorée et rythmée.
« Il s'agit de la forme, de la beauté de prendre des lieux abandonnés, de tous les matériaux qu'ils contiennent pour leur donner une nouvelle vie. Tous ces éléments qui n'ont plus de sens sont réunis et racontent une histoire. Cette histoire nous appartient. »
« Il donne un sens à quelque chose qui, pour la plupart des gens, n'a plus rien à dire. »
« Nous reconnaissons l'abandon à travers ces œuvres. Une certaine solitude. Un endroit où le temps s'est arrêté. Nous traversons ces lieux tous les jours, mais nous ne nous arrêtons jamais. Il y a une urgence dans son travail. Gregory capture ce moment. »
« Cette fois, cet endroit est statique. Ni ça ni toi ne bouges. Vous avez le temps de le regarder et de ressentir son pouvoir. »
« Il semble que toute une vie s'est écoulée, comme en témoignent ses œuvres. »
Florian Araïb, marchand d'art et directeur de galerie